Lieux de patrimoine
La ville compte de nombreux sites et lieux remarquables par leurs richesses tant historiques que culturelles… Partez à leur (re)découverte !
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Église (9 avenue de Verdun)
Construite au XIe siècle, elle succède à une chapelle bâtie pour commémorer le passage du cortège funéraire de Saint-Ouen vers sa ville épiscopale de Rouen.
L’ancien cimetière faisait presque le tour de l’église. Ce qu’il en reste est la conséquence d’un accord passé entre la famille de Biencourt et la commune.
Aujourd’hui, la commune a en charge l’entretien du bâtiment qui fait partie du patrimoine historique.
Nouveau cimetière (avenue de Verdun)
Ici sont inhumés les Darras, les Chennevière, les Migault, les Pincebourde, les Lecointre, etc. Certains de ces noms ont marqué l’histoire locale et nationale. Par exemple, Antoine-Laurent Pagnerre (1805-1854), libraire saint-ouennais, fut un acteur important de la révolution de février 1848. Sa tombe est surmontée d’un buste sculpté ; une des dernières oeuvres du sculpteur François Rude (1784-1855).
Chapelle Sainte-Thérèse (rue Guy Sourcis)
Construite au début du XXe siècle, la chapelle est dotée d’un porche, et de vitraux en 1993. Au moment de sa construction, sa situation entre les quartiers de la Haute et de la Basse Aumône contribue à asseoir le nouveau centre de la commune, avec la mairie, l’édifice religieux et la gare du réseau Nord.
Le Parc Le Nôtre
Le Parc Le Nôtre est nommé d’après André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV, et grande figure des jardins “à la française”. Ces jardins se caractérisent par des tracés et des formes géométriques, ainsi que par une composition symétrique. Si ce parc a bien été dessiné “à la française”, il n’a toutefois jamais été avéré que André Le Nôtre en soit l’auteur. Autrefois privé, il est aujourd’hui aménagé pour la promenade et les jeux d’enfants.
Abbaye de Maubuisson (avenue Richard de Tour)
Abbaye cistercienne fondée en 1236 par Blanche de Castille. Subsistent la grange aux dîmes, la salle capitulaire voûtée, un grand parloir, des latrines, et la salle des religieuses. L’abbaye accueille aujourd’hui le site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise.
La grange aux dîmes (avenue Richard de Tour)
Classée monument historique, elle constitue une annexe de l’abbaye, construite en 1240. Ce qui subsiste du bâtiment est remarquable par sa charpente. Réaménagée à la fin du XXe siècle, la grange est utilisée essentiellement à l'organisation d'évènements.
La tour d’enceinte (rue Alexandre Prachay)
Elle est plus communément appelée “tour des Bourseaux”. Une seule tour subsiste du terrain sur lequel était construite l’abbaye. Quelques anciens se souviennent des batailles épiques entre ceux de Saint-Ouen et ceux d’Épluches. Les pierres de l’enceinte ont souvent servi de projectiles au moment des rencontres, mais aussi de pierres de construction pour des maisons du quartier voisin…
Le pigeonnier (avenue de Verdun)
Il est de forme cylindrique et date de la première moitié du XVIIe siècle. Les murs intérieurs de ce colombier, qui dépendait du château de Saint-Ouen, étaient garnis d’environ 1 800 boulins pouvant accueillir chacun un couple de pigeons. L’intérêt d’un tel édifice est surtout de recueillir la fiente qui servait d’engrais.
Le Ponceau (Chaussée de Maubuisson)
Les religieuses de Maubuisson, recluses, empruntaient ce petit pont couvert jeté par-dessus la nouvelle route qui mène à l’Oise, pour se rendre sans être vues de leur enclos au Clos-du-Roi.
Le Château d’Épluches
À la veille de la Révolution, c’était une construction plus importante que le château de Saint-Ouen. Le domaine avait été acquis au XVIIe siècle auprès des religieuses de l’abbaye par le Sieur Jacob, serviteur du roi. Aujourd’hui, le domaine a été réutilisé : des lycées techniques et professionnels ont été construits, et des terrains qui jouxtent le château ont été lotis.
La gare d’Épluches (rue de la Gare)
Le bâtiment voyageurs de la gare d’Épluches est un monument remarquable. Il est l’un des très rares en France à avoir en effet gardé l’aspect originel de sa construction en 1846. Sur la ligne Paris-Lille, Épluches a servi de gare à la ville de Pontoise jusqu’en 1863, avant que celle-ci ne soit dotée de son propre arrêt. C’est aujourd’hui un témoin préservé de l’architecture ferroviaire mise en œuvre au XIXe siècle par la Compagnie des chemins de fer du Nord.